Cambodge-Asie du Sud-Est : un printemps cambodgien ?

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La crise sociale et politique que traverse le Cambodge depuis septembre 2013 pourrait-elle déboucher sur une redistribution des cartes et une ouverture politique ? Après la répression du début janvier 2014, le régime serait tenté de durcir sa position. Pour la première fois cependant, il a affaire à une opposition plus déterminée et mieux organisée. La question de fond n’est pas de savoir lequel des deux hommes va l’emporter mais comment la démocratie, et le peuple cambodgien, pourraient en sortir gagnants.

Description

FAITS

  • Si les dernières élections législatives au Cambodge (28 juillet 2013) ont, sans surprise, été remportées par le parti de l’indéboulonnable Premier ministre Hun Sen, pour la première fois, les résultats ont été serrés (68 sièges contre 55). Depuis l’annonce des résultats définitifs (septembre 2013), la contestation, organisée par Sam Rainsy, le dirigeant du principal parti d’opposition (le Parti du salut national du Cambodge, le CNRP), s’est amplifiée et accuse le parti au pouvoir, le Parti du Peuple de « confisquer leur victoire ». Une enquête pour fraudes confiée à une Commission indépendante est réclamée. Durant l’automne et l’hiver, les cortèges ont progressivement grossi pour atteindre jusqu’à 200 000 personnes. 
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Sophie Boisseau du Rocher, Asie21

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°71 mars 2014

Informations complémentaires

Asie21 n°

71

Auteur

Boisseau du Rocher Sophie

Mois

Pays

Cambodge

Organisations

ASEAN