Le nouveau gouvernement du Pakistan est confronté à des défis colossaux. Avec une légitimité contestée, il aura bien du mal à redresser l’économie défaillante.
Le nouveau gouvernement du Pakistan est confronté à des défis colossaux. Avec une légitimité contestée, il aura bien du mal à redresser l’économie défaillante.
Le retour au Pakistan de l’ancien Premier ministre Nawaz Sharif n’a pas suscité d’enthousiasme délirant. Son opposant, Imran Khan, toujours emprisonné, reste très populaire.
Confronté à une crise politique grave, à une économie défaillante et à des insurrections idéologiques et nationalistes virulentes, le Pakistan traverse une des plus sombres périodes de son histoire.
À l’approche des élections législatives prévues cette année, la coalition au pouvoir envisage d’adopter le système financier islamique, espérant ainsi conquérir les votes d’électeurs conservateurs.
Le Gilgit-Baltistan deviendra la 5e province pakistanaise. Cela renforcera son appartenance au Pakistan qui continue de revendiquer l’autodétermination des Cachemiris sous administration indienne. Pour préserver l’avenir de l’ensemble du Cachemire, le statut de province sera attribué au Gilgit-Baltistan à titre provisoire.
Imran Khan, le nouveau Premier ministre du Pakistan promet un mode de gouvernement plus démocratique pour redresser une économie défaillante. Un réajustement des relations avec la Chine – maître d’ouvrage du corridor économique – sera un test d’autorité personnelle auquel Pékin devrait se prêter.
Imran Khan, Pakistan’s new Prime minister, promises a more democratic mode of government to redress a failing economy. A readjustment of relations with China – the in fact contracting authority of the economic corridor – will be a test of personal authority to which Beijing should lend itself.
Les élections législatives auront lieu au Pakistan le 25 juillet 2018. Elles concernent le renouvellement de l’Assemblée nationale et des quatre Assemblées provinciales.