Chine : Heurs et malheurs de la planification

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La planification chinoise a le mérite de proposer un projet collectif de maîtrise de l’avenir. Mais il faut qu’il soit fondé sur une vision novatrice de l’avenir. Or plusieurs exemples, la sidérurgie, les transports publics montrent que trop souvent le Plan fonde ses projets sur des concepts périmés.   

Description

FAITS

Les Français ont quelque difficulté à vendre leurs tramways en Chine. Une étude récente de la société d’ingénierie Systra tente de l’expliquer. C’est la faute de la planification chinoise ! Évidemment, dans les plus grandes métropoles, le métro s’impose comme moyen privilégié de transport collectif. Mais dans les villes de troisième rang, selon le classement officiel des villes chinoises de 2012, le tramway devrait trouver sa place. Le classement de 2012 se base non seulement sur la population mais sur le rayonnement et les activités économiques de la ville. Les villes de troisième rang n’ont pas plus de 2 500 000 habitants.

Pour construire un métro dans une ville, le Plan doit nécessairement donner son accord préalable et il finance sur crédit budgétaire la majorité du coût de sa construction. Pour les tramways, il n’y a pas d’autorisation à obtenir du Plan, mais les villes ou provinces doivent  […]

Philippe Delalande, Asie21

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°96 juin 2016