Taïwan – États-Unis – Chine : Guerre cognitive : mesures, contre-mesures…

Le 6 mars 2024 a eu lieu à Taipei un séminaire académique international organisé par le Centre de recherche sur la guerre cognitive avec pour thème : « Regard sur les opérations d’influence du PCC à Taïwan du point de vue de la guerre cognitive ». Le 14 mars, Reuters révèle une opération d’infiltration des réseaux sociaux chinois menée par la CIA pendant le mandat de D. Trump.

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Taïwan – États-Unis – Chine : En cas de guerre, le champ de bataille sera sur l’île de Taïwan et non sur le continent

一旦開戰,台灣將成戰場,而非中國大陸

Depuis le 24 février 2022, jour où la Russie a envahi l’est de l’Ukraine, la guerre ne s’est pas arrêtée. S’agit-il d’une guerre d’usure ? Les États-Unis aideront-ils Taïwan à se défendre ? La chroniqueuse taïwanaise Chen Wen-chien (陳文茜) analyse la situation et fait un parallèle entre l’Ukraine et Taïwan. Elle estime que si les États-Unis se sont engagés dans une guerre commerciale contre la Chine continentale, ils ne sont absolument pas disposés à s’engager dans une guerre militaire avec elle.

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Kazakhstan : Maintien en détention d’un sinologue kazakhstanais accusé d’espionnage

Le procureur général du Kazakhstan a rejeté, le 3 mars 2024, la demande de liberté conditionnelle de Konstantin Syroīejkine, éminent sinologue et politologue, jugé à huis clos et condamné, le 7 octobre 2019, à dix ans de prison pour trahison, après avoir été mis au secret pendant plusieurs mois1. Il lui serait reproché d’avoir transmis des informations à des collègues chinois.

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Taïwan – États-Unis – Chine   MICE : renseignements vendus

Le 7 mars 2024, le ministère américain de la Justice (DoJ) a rapporté qu’un analyste1 du renseignement américain, avec un niveau de confidentialité très élevé, fournissait à la Chine via un contact à Hong Kong, depuis juin 2022, des renseignements secrets américains concernant Taïwan.

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Chine – États-Unis – Mexique : Le Mexique aide la Chine à éviter les droits de douane américains   

À partir de 2023, la Chine a commencé à exporter, de manière de plus en plus systématique, ses marchandises destinées aux États-Unis, via le Mexique.  

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ASEAN : Regain d’influence australienne

L’Australie a accueilli à Melbourne du 4 au 6 mars 2024 neuf des dix leaders des pays de l’ASEAN (la Birmanie n’a pas été conviée) pour un sommet marquant les cinquante ans du dialogue de partenariat entre l’Australie et l’ASEAN1. La Nouvelle-Zélande et Timor oriental ont également été invités à participer à ce sommet.

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Grappillages Asie21 n°0 181/2024-03

Chine  Intrus

Après un Mondial de l’automobile de Paris (ancien Salon de l’auto, vieux de 120 ans) que les observateurs spécialisés ont caricaturé en franco-chinois car les marques européennes, américaines et même coréennes1 l’ont boudé, Genève a [•••]

Chine – Afrique

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Le Pakistan doté d’un nouveau gouvernement et d’un nouveau président de la République

Le nouveau gouvernement du Pakistan est confronté à des défis colossaux. Avec une légitimité contestée, il aura bien du mal à redresser l’économie défaillante.

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Taïwan – États-Unis – Chine    Accès au réseau Internet de SpaceX : pression américaine sur Elon Musk

Les députés américains font pression sur Elon Musk pour qu’il accepte de donner un accès à son réseau Internet de Space X –  StarShield – au personnel américain de la Défense stationné à Taïwan.

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Japon – Cambodge : Le Japon toujours dans le jeu

Alors que plus de 65 % des investissements étrangers approuvés au Cambodge en 2023 étaient d’origine chinoise et que les deux pays ont signé une série de nouveaux accords en octobre 2023 pour des investissements chinois supplémentaires dans le cadre de l’initiative « la ceinture et la route », le Cambodge, loin d’être totalement passé sous la coupe chinoise, cherche à mieux équilibrer ses relations économiques mais aussi sa coopération internationale en matière de sécurité. Dans ce cadre, le renforcement de ses relations avec le Japon est considéré comme primordial. L’amarrage de deux destroyers japonais dans le port de Sihanoukville en février 2024 est une illustration de cette aspiration cambodgienne au rééquilibrage accompagnée d’une volonté japonaise de rester dans le jeu.

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Chine – Ukraine : Six visites chinoises en Europe pour la paix en Ukraine

Du 2 au 9 mars 2024, Pékin a détaché son émissaire Li Hui en Europe dans la perspective d’engager des démarches en faveur du rétablissement de la paix en Ukraine. Le tiède accueil reçu, sauf en Ukraine et en Pologne, ne donne pas le signal d’une réelle volonté des pays en guerre de vouloir y mettre fin.

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Chine – Inde – Turquie – Russie – Europe – États-Unis : Le soleil se lève à l’Est, « We go west »1

L’Asie profite des problèmes de l’Europe. La crise russo-ukrainienne a été un révélateur des faces cachées de la croissance mondiale dont les résultats, en 2023, donnent les grandes tendances économiques. L’Europe voulait « provoquer l’effondrement de l’économie russe » en la privant de ses recettes pétrolières. L’histoire nous a appris que « mettre la Russie à genoux » était une sacrée gageure. A-t-on oublié l’aigle bicéphale du blason d’Ivan le Terrible, avec ses deux têtes, l’une dirigée vers l’ouest, l’autre vers l’est ? Il était simple d’imaginer qu’elle ne plierait pas, qu’elle se tournerait vers l’Est. Elle le fit avec succès et rapidité, une surprise pour tous. Le monde n’a pas changé, il a seulement révélé au grand jour ses pôles de croissance. La Russie a contribué à ce mouvement, en jouant la Sibérie et ses perspectives. Les dragons asiatiques voisins sont réactifs et voraces. Le transsibérien a été un cordon ombilical sauveur comme il le fut aux périodes cruciales de la Russie, avec une réorganisation étonnamment performante. L’avenir est à l’Est, la crise est à l’Ouest : l’Ukraine est devenue une opportunité pour l’Asie.

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Chine – France – Ukraine : Le président  de la République française écouté

Par l’écho qu’il donne aux déclarations d’Emmanuel Macron lors de son entretien télévisé du 15 mars, Le gouvernement chinois marque l’intérêt qu’il porte à la position française à propos de l’Ukraine. En retour, pour que la trêve olympique souhaitée par la France puisse être, et pour donner naissance à une solution durable, pendant un temps, Macron va devoir accepter de donner le bras à Xi.

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Chine – Europe : À l’assaut de la Chine

Avec la publication, le 1er mars 2024, de la « Résolution du Parlement européen sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune », le Parlement se fait le porte-parole de la Commission européenne et de son haut représentant pour les affaires étrangères pour s’en prendre à la Chine dans un réquisitoire sans nuances de plus de mille quatre cents mots. Il va jusqu’à mettre en cause le principe jusqu’ici accepté d’une seule Chine en affirmant que ni Taïwan ni la Chine ne sont subordonnés l’un à l’autre. Des propos de matamore que la Chine, pour l’heure, ne prend pas au sérieux. Souhaitons qu’elle en reste là. Car c’est sans armes, à découvert que l’Europe veut engager le fer. Que la Chine prenne ces déclarations au sérieux, qu’elle les sanctionne, et le prix à payer pour nos économies risque de se révéler désastreux.

With the publication, on March 1, 2024, of the “European Parliament Resolution on the implementation of the Common Foreign and Security Policy”, the Parliament acted as the mouthpiece of the European Commission and its High Representative for Foreign Affairs to attack China in an unmitigated indictment of over one thousand four hundred words. He goes so far as to call into question the hitherto accepted principle of one China, asserting that neither Taiwan nor China is subordinate to the other. For the time being, China is not taking these matamore-like remarks seriously. Let’s hope it stays that way. For it is unarmed, in the open, that Europe wants to engage. If China takes these declarations seriously, if it sanctions them, the price to pay for our economies could prove disastrous.

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Chine – États-Unis – Europe – Brésil – Afrique : La voiture électrique, cheval de Troie chinois (181/2024-03)

L’énergie mène le monde, les énergies fossiles ont montré leurs puissances, leurs nuisances et leurs limites. Le moteur à explosion a été leur principal vecteur, avec en premier, les voitures. Les industries automobiles ont été parmi les premières du monde pour construire la paix comme pour faire la guerre. Les énergies vertes sont en passe de remplacer les énergies fossiles et la voiture électrique a un bel avenir devant elle. Alors, quand la Chine devient le 1er exportateur mondial d’automobiles, que son parc mobilise la moitié des voitures électriques de la planète, on peut en conclure que la Chine écrit un nouveau chapitre de l’histoire de l’humanité. L’Europe, plus désunie que jamais, qui cause plus qu’elle ne fait, se trouve confrontée à un nouveau défi, celui du « cheval de Troie chinois de la voiture électrique ». La désunion de l’un fait la force de l’autre, l’Asie est en train de gagner une nouvelle bataille.

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Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 181/2024-03 sommaire

1- ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN

EXTRÊME-ORIENT

Chine Fin de développement pour les matériels lunaires habités, Philippe Coué, Asie21

Chine Renforcement du spatial militaire géostationnaire, Philippe Coué, Asie 21

Chine – États-Unis – Europe -Brésil – Afrique La voiture électrique Cheval de Troie chinois, Maurice Rossin, Asie21

Chine – Europe À l’assaut de la Chine, Edouard Valensi, Asie21

Chine – France – Ukraine Le président de la République française écouté, Edouard Valensi, Asie21

Chine – Inde – Turquie – Russie – Europe – États-Unis Le soleil se lève à l’Est, « We go west », Maurice Rossin,Asie21

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La Malaisie empêtrée dans ses contradictions (180/2024-02)

Condamné en 2020 et en 2022 pour son implication dans le scandale du fonds souverain 1MDB par la Cour fédérale, la plus haute juridiction de son pays, l’ancien Premier ministre de Malaisie, Najib Razak, 70 ans, a obtenu, le 2 février 2024, du conseil des grâces, une réduction de sa peine d’emprisonnement (de 12 à 6 ans) ainsi que de l’amende qui lui a été infligée (de 44 à 10 millions de dollars). Sa libération est prévue pour août 2028, voire dès 2026 en cas de libération conditionnelle. Son avocat a annoncé qu’il pourrait également solliciter la grâce royale pour faire lever cette peine.

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