Manifestation devant l’ambassade du Vietnam à Paris

Les accusés sont liés au groupe dissident, la Fraternité pour la démocratie, qui assure avoir un réseau d’opposants à travers tout le pays.

Ils risquent la peine de mort s’ils sont reconnus coupables d’avoir organisé des formations aux droits de l’Homme, d’avoir appelé au multipartisme et d’avoir reçu des subsides de l’étranger, selon l’acte d’accusation. Nguyễn Văn Đài, avocat de 48 ans, fondateur d’un “comité des droits de l’homme” au Vietnam en 2006, a été condamné à 15 ans de prison après plusieurs mesures d’intimidation depuis une dizaine d’années pour le faire rentrer dans le rang. Ce qu’il a refusé. C’est tout à son honneur d’être fidèle à ses convictions. Il est détenu depuis décembre 2015. Des manifestants courageux ont été interpellés à Hanoï le 5 avril 2018 à l’ouverture du procès.